« The one thing that I can't live without. »

On était en fin de semaine. Vendredi soir. Un week end parfait ! Cela allait être un week end parfait ! Anthony retroussa la manche de sa chemise et regarda sa montre. Il était dix-huit heures zéro sept. Super, il était dans les temps. Il posa la manique sur le plan de travail derrière lui et referma la porte du four après avoir déposé un plat à l'intérieur. Puis il se rendit dehors, sur la terrasse de la villa en vue sur la mer et dressa la table à diner. Une nappe simple, deux assiettes, deux flûtes à champagne et une lumière tamisée pour l'ambiance qu'il n'alluma pas tout de suite. Certes il faisait encore bien jour mais même s'il faisait bon en ces temps là, en début d'été, la nuit tombait quand même, mais certes tard. Notre homme retourna en cuisine, prit une bouteille de champagne dans le carton en dessous du four et la déposa dans le réfrigérateur. Il régla quelques derniers détails puis commença à monter quelques marches vers l'étage supérieur qui menait aux chambres, lorsqu'il s'arrêta brusquement.

« Ah au fait JARVIS, j'avais oublié. Peux-tu rajouter un peu plus de rouge foncé sur la Mark I ? Je la trouve un poil trop clair. Et tache de ne pas laisser brûler ce qu'il y a dans le four. »
« Bien Monsieur. Concernant la Mark I, dois-je prendre le rouge métal de l'ancienne Mark III ou de l'ancienne Mark 42 ? Elles sont différentes. »
« Débrouille toi JARVIS, j'ai un rancard. »

Un rancard ? Oui un rancard. Pourquoi tous ces efforts sinon ? Inutile de poser la question avec qui avait-il un rendez-vous. Quelle était la seule personne en ce monde qui prenait la plus grande place dans le cœur de Tony Stark ? C'était ça la bonne question. Depuis qu'il avait mis fin aux projets du Mandarin, d'Aldrich Killian, Stark était aux petites attentions avec Potts. Il avait reconnu l'avoir rejeté, et il se rattrapait désormais comme il pouvait. Ces efforts semblaient même payer. Et ce soir, comme l'on était vendredi soir et que Pepper rentrait de New York, notre héros avait décidé de lui faire une petite surprise, plutôt un genre de soirée rien qu'à eux afin qu'ils puissent en profiter un maximum. C'est ainsi qu'il s'était retrouvé en cuisine à préparer des lasagnes faits maison. Dans le peu de choses que l'on ne sait pas sur Stark c'est qu'il peut être un très bon chef cuistot quand il possède une motivation spéciale. Et cette soirée était spéciale. Pour Anthony en tout cas. De plus il pensait que ce diner lui ferait du bien à elle. Elle qui se plaint souvent du travail qu'elle à gérer chez Stark Industries. Car en effet elle avait les reines de l'entreprise du génie. Et ce dernier savait fort bien que Virginia était une personne qui faisait passer son travail avant beaucoup de choses. Même avant lui ? Non... Elle n'oserait tout de même pas !

Anthony se débarrassa de ses vêtements qu'il avait sur lui et prit une douche. Douche froide pour lui, ça le revigorait qu'il disait. Puis il enfila un smoking noir, une chemise blanche ainsi qu'une cravate noire et des chaussures qui faisaient mixte entre baskets et mocassins brillants, une montre blanche au bras gauche et sa gourmette habituelle au bras droit. Puis il se mit finalement son parfum habituel d'homme tombeur. Il allait descendre mais se pausa devant son miroir. Il caressa son bouc un instant, vérifiant sa perfection et sourit à son reflet avec un regard ravageur.

« Mademoiselle Potts est arrivée Monsieur. »

Stark descendit les marches de l'escalier et quand il fut presque en bas l'homme tourna la tête vers l'entrée, vers sa bien aimée, vers Pepper.

Aujourd'hui, c'était vendredi, et j'étais contente. Pourquoi ? Parce-que c'est aujourd'hui que je rentre de New York ! Je vais pouvoir retrouver Tony. Bon, j'avoue que d'un autre côté, je suis pas tellement pressée de revenir là-bas... Je me demande surtout ce qu'il a préparé pour le week-end. Peut-être rien, mais alors, s'il a fait quelque chose... Espérons que ça ne soit pas du grand n'importe quoi, comme la plupart du temps. Ahahah, et puis, avec lui, on ne sait jamais. En même temps, cet air imprévisible, c'est ce qui fait son charme d'un côté...

Le jet Stark était déjà arrivé. Comme par habitude, je suis entrée à l'intérieur en saluant Happy. Le trajet n'avait pas été long, enfin, pour n'importe qu'elle personne d'autre, ç'aurait été un enfer, mais étant habituée, je n'y faisais plus attention. Et puis, j'avais comme l'impression que ça allait être comme... Spécial, ce week-end. Mais, c'est juste une impression hein... En tout cas, j'espère.

Dans le jet, je me suis changée. J'ai opté pour une tenue simple, et qui est plus... Adéquate. Je me suis également maquillée et recoiffée. C'est vrai, je n'ai pas l'habitude, mais je voulais être jolie, ce que toute femme est censée ressentir, et puis, je vouais aussi l'être aux yeux de Tony. J'ai dû être longue quand même, puisque toute cette petite occupation à presque prit tout le temps du trajet.

Le jet se pose donc, et je sors, toujours accompagnée d'Happy. Happy, c'est celui qui suit Tony au quotidien. Lorsqu'il peut, il m'aide à Stark Industries, et c'est un des ancien et très bon employé. Nous nous avançons donc, et entrons dans le grand bâtiment. J'ai rapidement discuté avec Happy. Puis, juste au moment où Happy me quittait, en me retournant, je vis Tony, vêtu de son habituel magnifique smoking noir, qui descendait les escaliers. Je lui ai lancé un de mes plus jolis sourires, et je me suis avancée vers lui, en prenant mon temps quand même, malgré le fait que je sois heureuse de le revoir après une longue semaine de travail. Hey, Tony.

Tony était toujours aussi ravissant dans ce smoking. Enfin.. Il était toujours ravissant de toute façon, quel que soit le smoking. J'espérais pas qu'il l'avait spécialement fait par ces hauts couturiers juste pour ce soir. Remarque, c'est bien du genre de Tony, il dépense, il dépense. Il le peut, oh ça oui, et tous les gens riches dépensent à en perdre la tête. Mais Tony, c'est différent. Lui c'est.. Tony, quoi. C'est ce milliardaire qui a sauvé la Terre en tant qu'Iron Man avec une équipe de super-cinglés bossant pour une certaine organisation d'un Dieu Nordique qui souhaite prendre une revanche contre son frère. Tony, c'est un héros, et s'il souhaite reprendre son statut d'Iron Man, je le laisserais faire sans broncher, bien que derrière, je m'inquiéterais toujours pour lui, car on ne sait jamais ce qu'il peut se passer sur le terrain.

Tony arborait son séduisant sourire, ce sourire où je ne peux m'empêcher de sourire aussi. Ce sourire qu'il ne montre pas à tout le monde, si ça n'est pas qu'à moi. Tony répondit au salut que je lui avais envoyé par un simple : Hey Potts. Puis toujours avec ce sourire qui me faisait fondre à chaque fois, il partit à la cuisine, et je me suis mise à attendre, tout en écoutant Tony parler. Alors cette semaine ? Pas trop de travail ? Enfin... Question idiote, tu as toujours du travail. Hmm... Nan parce que je me disais comme c'est le week end, autant en profiter quoi... Ça ne te ferais pas de mal de te détendre un peu. Alors je me disais qu'un diner serait pas mal, sauf que bon aller en ville tout ça, ce serait encore la galère, donc je me suis dit... J'ai eu un petit sourire amusé. Tony a toujours eut un peu de mal à s'exprimer, enfin avec les mots. Il revint avec deux flûtes et un champagne, et je me suis sentie … Flattée ? Peut-être..

J'ai pris celle que Tony était entrain de me tendre, et en regardant tout ce « spectacle » qui se déroulait sous mes yeux, j'ai pris une mine surprise, mais qui a vite laissé place à un sourire. J'ai tourné la tête vers Tony qui s'en allait s'asseoir sur le canapé, et en voyant que Tony semblait.. Attendre, je me suis installée à ses côté, et après avoir bu une gorgée, j'ai simplement annoncé doucement. Ouah.. Je sais pas quoi dire, Tony.